RÉSUMÉ DU POINT DE PRESSE FÉDÉRAL DE JUSTIN TRUDEAU JEUDI 9 AVRIL 2020
*Le rapport d’emploi d’aujourd’hui est dévastateur, plus d’un million d’emplois perdus en mars. Lundi, nous avons lancé le Programme Canadien d’Urgence (PCU) et plus de 4,5M de demandes ont été traitées. On travaille aussi sur la loi qui permettra de mettre en place la subvention salariale de 75% et on fait de gros efforts pour instaurer comme il faut notre plan économique à 3 volets pour que tous aient l’aide qu’ils ont besoin.
*On a toujours été forts. Il y a 100 ans, c’était la bataille de Vimy. C’est une période où les gens ordinaires ont fait des choses extraordinaires et autres parallèles entre la 1ère Guerre Mondiale et la COVID-19.
*Plus tôt aujourd’hui, les modélisations fédérales ont été présentées. On croit, selon ces modélisations, que le virus est arrivé plus tard ici que dans d’autres pays, nous sommes donc dans un stade plus précoce de l’épidémie et il est encore possible de beaucoup influencer l’issue de la situation. Nos services de santé font leur possible mais nous sommes à une croisée des chemins entre le meilleur et le pire scénario. Selon les prévisions actuelles et si les canadiens continuent de rester confinés, le pic initial devrait arriver à la fin du printemps et la fin de la première vague devrait arriver durant l’été. Selon la Dre Tam, il y aura plusieurs plus petites vagues d’ici à la découverte d’un vaccin, ces périodes de vague seront la nouvelle norme.
*Ce scénario est beaucoup meilleur que si on faisait rien. Continuez à respecter les mesures de distanciation sociale, ça permettra de garder le nombre total de morts plus près de 4000 (le scénario optimiste) que de 44 000 (scénario pessimiste).
*Cette semaine, nous avons reçu des millions de masques. Les respirateurs s’en viennent. Les industries se mobilisent et on supporte la communauté scientifique dans la recherche d’un vaccin.
*Limitez vos déplacements. Ne faites l’épicerie qu’une fois par semaine. Gardez 2 mètres de distance. C’est comme ça qu’on va sauver des vies et aider nos infirmières et nos médecins. C’est comme ça qu’on va pouvoir retourner au cinéma et au restaurant.
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Résumé des réponses des journalistes
*On va aider les canadiens aussi longtemps qu’il faudra mais les canadiens doivent aussi s’aider à ce que ça se règle. Y’aura d’autres vagues tant qu’on n’a pas de vaccin mais elles seront moins agressives.
*On n’a aucune foutue idée de combien nos mesures vont coûter mais pour l’instant, la priorité est d’aider les canadiens. Le PM a habilement évité la questions de fond, i.e. «A-t-on les moyens de dépenser à coups de centaines de milliards pour aider les canadiens jusqu’à la découverte d’un vaccin?»
*Les mesures de confinement fonctionnent, dans l’ensemble, assez bien. Peut-on améliorer les mesures? Peut-on être plus agressif pour s’assurer que tout le monde respecte les consignes? Oui mais on le fera pas pour l’instant.
*Il faudra rester vigilant après le pic puisque la vie « normale » ne pourra reprendre son cours que lorsqu’on aura un vaccin dans 12 à 18 mois si on est optimiste. Quand on aura passé à travers la première vague, on aura tous les outils pour gérer les prochaines vagues. Le problème actuel, c’est qu’on gère à la fois l’arrivée de la maladie et la mise en place de mesures sanitaires jamais vues. Quand la première vague sera passée, il restera le matériel et les ressources pour gérer les prochaines vagues.
*Les chiffres d’aujourd’hui (chômage, prévisions) semblent durs et noirs mais si on regarde le Canada dans son ensemble, on voit qu’il y a de la lumière au bout du tunnel.
*La priorité du gouvernement, c’est de passer le projet de loi du programme de subvention salariale d’urgence et on espère que l’opposition va se déniaiser. Les conservateurs veulent absolument que le parlement siège en personne et les libéraux soutiennent que Skype, Zoom et Messenger, ça a justement été inventé pour qu’on puisse se parler sans répandre nos germes dans l’appareil démocratique.
*Justin est pas content que M. Scheer ait dit que dans le fond c’est pas grave si on siège pas parce que c’est pas le fait de siéger virtuellement le problème mais bien que le projet de loi branle dans le manche.



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